Jeudi 16 octobre : allez, les Bleus !

Nous partons à l'aube à 8 h 30 vers Reims. Ouille, c'est venteux et bien gris, un vrai temps d'automne cette fois-ci ! Et pourtant, au thermomètre, 14° C. On prend de l'essence à Avize, le soleil daigne se montrer et on se regroupe. À Louvois, on pénètre dans le parc régional de la montagne de Reims.



Nous avons rendez-vous à 10 heures au fort de la Pompelle construit en 1883 pour protéger Reims. Pendant les quatre ans de la Grande Guerre, il fut bombardé par les troupes allemandes qui capitulèrent devant l'acharnement des Bleus et... des Russes. Les ruines du fort abritent un musée, fort d'une riche collection d'objets, d'armes, de casques, d'uniformes... que nous visitons librement en une heure.



En banlieue, a Taissy, le restaurant La Fougasse est notre étape du midi.



Nous partons à 13 h 30 pour le musée automobile de Reims-Champagne dans Reims. En ville, on retrouve les grands noms : Taittinger, Veuve Clicquot... Le musée a été créé en 1985 par Philippe Charbonneaux, designer des R8, R16, Corvette... À sa mort en 1998, une association reprend le musée avec 40 autos au début. Aujourd'hui il y a 90 autos, la dernière acquisition étant une DeDion Bouton.

A l'entrée, un des six exemplaires restant des véhicules de la société SCAR, installée à Witry-les-Reims de 1906 à 1915 (SCAR 16 HP 4 cyl. 2 500 cm3 80 km/h 1908). Cette société a créé 400 véhicules en neuf ans. À côté, un taxi de la Marne (Renault AG 1 2 cyl. 1 205 cm3 50 km/h 1913). Sous le hangar, des marques disparues : Rosengart, Willys Knight, Chaigneau-Brasier, Cime, Matra, Salmson, Delahaye... ; les prototypes du concept Ellipsis, idée originale de comportement aux chocs de Philippe Charbonneaux ; des modèles uniques ; des motos ; des voitures d'enfants, des miniatures.

Pendant ce temps, Françoise qui veut tout connaître en Champagne Ardenne, visite l'hôpital de Reims, c'est une déchirure de la cornée, pas grave mais elle a bien fait d'y aller.

Ensuite les autos se séparent. La majorité va dans la forêt domaniale de Verzy admirer les très rares exemplaires des faux, hêtres tortueux aux formes suggestives et dont la présence ici est inexpliquée. Vous n'aurez pas de photos car le blog est allé à la cathédrale !

Eau de source + malt + machines = distillerie Guillon. Tout le groupe la visite à Louvois à 17 heures. L'amidon et l'eau donnent un jus sucré, le moût de bière à 5°. Si on y ajoutait du houblon, on obtiendrait de la bière. Ici on le fait fermenter deux fois pour obtenir du whisky incolore à 80°. Il est ensuite vieilli dans des fûts qui ont servi à vieillir du vin, on a alors du whisky à 55° qui est allongé avec de l'eau de source pour faire le produit final à 40° et développer les arômes. Trois ans de vieillissement sont nécessaires pour l'appellation whisky. 500 kg de malt + 1 000 litres d'eau donnent 80 litres de whisky. Allons déguster maintenant !

On a de la chance, le temps s'est maintenu.